Tako-Tsubo

Nous ne sommes personne
Nous n’avons rien au monde
Que cet amour sauvage
Qui compte les secondes
Où l’on n’est pas tout seul…

T’as dessiné la mer
Des palmiers, une plage
Un soleil à l’envers

T’as dessiné la mer
Avec ses coquillages
Ses couleurs, ses mystères

En pensant à cette femme
T’as dessiné des mains
Un regard bleu qui plane
Et puis le mot demain…

Il est de ceux qui vivront toujours
De ceux qui par Amour
Auraient tout donné
A celle qu’ils aimaient
Son coeur, son corps sans regrets
Il est de ceux qu’on oubliera jamais

J’aurais voulu garder
Un peu de colère
Dans les poings
Mais je suis fatigué
Je ne tiens plus à rien
Tout glisse entre mes mains
Comme du sable fin
Aujourd’hui, je m’éteins

Au fond d’un trou de mémoire
Il fait si froid, il fait si noir
Et déjà tu en as marre
Et tu ne veux plus me voir
Mais je n’peux pas fermer ma gueule
Et que tu t’casses, comme ça… Toute seule.

J’ai pitié, viens vers moi
Je vais te conter une histoire
Viens dans mon lit
Viens dans mon coeur
Je vais te conter notre histoire

Elle n’a pas osé enlever son pull-over
De peur que je lui prenne son coeur
Quand je lui a dit le fond de l’air
Ma chambre était à la douceur

C’est buisness entre toi et moi, baby
Je me te donne, tu me je te donne toi
Une partie de jambes en l’air, whisky-poker
Et tant pis si après, nous, c’est flipper !

C’est comme un gai reggae
Qu’on chante dans les îles
Aux enfants intrigués
Qui découvrent leur corps
Sans honte et sans remords
Et trouvent ça très gai

Cigarettes échangées, coups de téléphone
Et les murs couverts de ces images
Qui surgissent au milieu des phrases
Quand on a oublié le couplet