Quand la nuit entre les bras
De sa compagne, sa vérité
Il pourra enfin s’abandonner
Et s’endormir en paix
Il pénètre dans un royaume
De la pureté et l’innocence
Dans le royaume des rêves blancs
Là où s’endorment les enfants
Te remettre à chanter
Il n’avait plus jamais chanté, Jéjé
Depuis ce jour où la douleur
Avait écrabouillé son coeur
Il n’avait plus jamais chanté, Jéjé
Il avait jeté ses couplets
Puis, elle est venue le voir
Elle lui a dit sans trop d’espoir
« Faudrait peut-être bien, Jéjé
Te remettre à chanter. »
Cela venait de recommencer.
Froid comme la neige
Ton amour froid comme de la neige
Tu dis que tu m’aimes mais n’ai-je
Jamais rien fait que passer
Ce poème, seule, tu vas le terminer
Mais la rime, je peux te la donner
« Tu dis que tu m’aimes mais n’ai-je
Jamais rien fait que passer ? »
L’amour avec des mots
Je vous ferai l’amour avec des mots
Rouges de sang, rouges d’amour
Des mots violents et pénétrants
Caresses et parfums de velours
Le blues qui m’colle
J’ai parfois envie de mourir
La nuit est seule à venir
Alors je garde mes souvenirs
Avec l’angoisse de les voir vieillir
Et j’ai le blues qui m’colle…
Cents nuits
Le cœur tendu à la fenêtre
Je m’ennuie, je l’entends
Sans elle, le temps s’enfuit
Il se fait long, longtemps
La nuit m’attend… dure
Cent nuits en t’attendant
Aimer et aimer encore
Une force en moi cachée
Que peut-elle désirer
Sinon aimer et aimer encore
Et toute embrasée d’amour
Recommencer de nouveau à t’aimer
Oser
Pourquoi ne pas semer
Quand la terre est féconde
Pourquoi ne pas oser
Refaire le monde
Chacun à son histoire, son passé
Pourquoi ne pas oser recommencer
La patience…
Il faut bâtir une terre
Faut s’inventer une vie
Et à l’aube de l’hiver
La patience…
La vie te fait peur
La vie en direct te fait peur
Alors tu as mis un filet
Au-dessous de tes désirs
Tu ne risques plus de tomber
Mais tu n’as plus l’espoir de t’envoler