Ainsi demeure l’espoir

J’ai pris une cigarette
Dans mon paquet
Et je l’ai allumée
En la fumant j’ai écrit
Ces vers ci, ces vers sots
De la part d’un verseau
Pour son cancer favori :

Tes souviens-tu de mes poèmes
Et de mes pages d’écriture ?
En as-tu gardé la souvenance ?
Nos instants ont-ils encore
Quelque place dans ta mémoire ?

Consacres-tu chaque soir
Un instant à apaiser ton cœur
Assise dans ton lit
Comme moi dans le mien ?
Hésites-tu aussi ?
Chacun de tes instants est-il une douleur ?

J’aime à croire cela
Morbide complaisance
Humaine vanité

Je veux croire que tu m’aimes encore
Que nous souffrons à deux
Ainsi demeure l’espoir…

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